Face à l’inquiétude du public, à la suite d’une publication scientifique relayée par les médias, Grand Besançon Métropole, par la voix de Christophe Lime, l’élu bisontin en charge de l’eau et de l’assainissement, a rappelé la très bonne qualité de l’eau distribuée sur le territoire bisontin.
Une inquiétude publique née d’une mauvaise interprétation
« Si l’objectif était de faire peur à tout le monde, c’est réussi », a lancé, avec une pointe d’ironie, Christophe Lime, en ouverture de la conférence de presse de ce mercredi, durant laquelle la gestion des PFAS et de TFA dans l’eau potable sur le sol grand bisontin a été abordée. Ces substances, dites « polluants éternels », suscitent de vives inquiétudes suite à la publication d’une étude le 14 octobre par la revue scientifique Discover Water, avec des données locales. La collectivité dit comprendre l’émotion suscitée, tout en appelant à la prudence dans l’interprétation des données. « La qualité de l’eau de Grand Besançon Métropole est très bonne, et elle fait l’objet d’une surveillance renforcée » a martelé l’élu
Une problématique reconnue, une anticipation affirmée
Loin de nier le problème, la collectivité affirme au contraire l’avoir anticipé. En 2025, elle a consacré 150 000 euros d’analyses pour le suivi des PFAS, réparties sur 27 points de prélèvement. La démarche s’inscrit dans le cadre du rapport de l’ANSES – « Connaître, évaluer, protéger » – publié fin octobre 2025. L’agence y rappelle que les PFAS sont omniprésents dans l’environnement : eau, air, aliments, textiles. L’eau potable, elle, a le mérite d’être le milieu le plus surveillé.
Des niveaux très faibles, loin des recommandations sanitaires
Concernant le TFA (trifluoroacétate), non réglementé en France à ce jour, Grand Besançon Métropole mesure une concentration moyenne de 1,2 microgramme par litre dans ses sources. Un niveau soixante fois inférieur à la valeur de précaution préconisée par l’ARS (60 µg/L). Deux zones sont suivies plus attentivement : la source d’Arcier et le secteur bas de Saint-Vit. « Nous ne nions pas la présence de ces substances, mais nous rappelons qu’elles sont bien en dessous des recommandations sanitaires, » a insisté M. Lime
Réduire à la source plutôt que traiter
GBM défend une stratégie claire : agir en amont plutôt que recourir à des traitements coûteux et énergivores. « Ce n’est pas notre logique », a tranché l’élu. « Notre objectif, c’est de ne pas les traiter : il faut agir à la source, connaître, évaluer et protéger. ». La collectivité privilégie donc le dialogue avec les industriels et agriculteurs afin de faire évoluer les procédés plutôt que d’imposer des solutions de dernier recours.
Conclusion
Entre rassurance et transparence, Grand Besançon Métropole assume un discours de responsabilité. La collectivité anticipe la réglementation de 2026 sur 20 PFAS, prépare les recommandations TFA à horizon 2027-2029, et investit dans la connaissance et la réduction à la source. Un modèle d’action qui privilégie la science, la pédagogie et la sobriété, plutôt que la fuite en avant technologique.
C’est un tournant historique pour l’un des plus emblématiques festivals de la région. Lors d’une conférence de presse organisée ce mercredi matin, l’association Collectif Organisation, porteuse du Festival de la Paille, a annoncé que l’édition 2026 serait la dernière sous sa forme actuelle. Intitulée « Légende », elle marquera la fin d’un chapitre et l’ouverture d’un nouveau cycle.
Une décision mûrie, entre succès et fragilité
« L’édition 2025 a été une réussite à plusieurs niveaux, mais elle a aussi confirmé la fragilité économique du modèle » ont rappelé les membres. Avec 20 000 festivaliers, 21 concerts et une dizaine de propositions artistiques, le festival a une fois encore prouvé sa force d’attraction cet été. Pourtant, la hausse des charges et la baisse des recettes ont entraîné un déficit conséquent. Après plus de 25 ans d’existence, les organisateurs ont engagé, dès août 2025, une vaste réflexion collective impliquant bénévoles, salariés et partenaires.
De ces échanges est née une conviction : mieux vaut une fin choisie qu’une fin subie.
Le contexte d’une filière en crise
La directrice du festival a replacé cette décision dans un cadre plus large : celui d’un secteur des musiques actuelles en tension. Les bilans 2025 du Syndicat des Musiques Actuelles (SMA) et du Centre National de la Musique (CNM) confirment une réalité préoccupante : 24 % des festivals sont incertains de pouvoir reconduire leur activité, seulement 52 % ont affiché complet et les coûts de production ne cessent d’augmenter. « Nous faisons partie de ces événements indépendants qui reposent avant tout sur la billetterie, avec peu de marges de manœuvre face aux charges incompressibles », a-t-elle expliqué
2026, une « édition de légende » pour célébrer 25 ans de culture vivante
A son tour, la présidente du collectif a confirmé que le Festival de la Paille vivrait une ultime épopée : « 2026 sera une édition de légende, un dernier souffle de liberté et de fête. Ce n’est pas une fin triste, mais un aboutissement. » Baptisée « Légende », cette édition se tiendra les 24 et 25 juillet 2026 à Métabief, fidèle au site qui a vu grandir le festival.
Au programme : Deux scènes accueillant une programmation « vibrante et généreuse », une mise à l’honneur de la scène régionale émergente et une ambiance fidèle à l’esprit du festival : conviviale, responsable et ancrée dans le territoire. La billetterie ouvrira le vendredi 7 novembre à 18h, avec trois formules : Tarif Pionnier, pour les premiers engagés, tarif Voyageur et Tarif Cavalier, pour les retardataires enthousiastes. Les pass seront proposés de 36 à 74 euros (1 jour ou 2 jours).
Et après ?
Si 2026 marquera la fin du Festival de la Paille, le collectif ne compte pas s’arrêter là . En parallèle, un projet de transformation est en cours de construction. Son ambition : réinventer la présence culturelle du collectif en milieu rural, sous d’autres formes. « Le Festival de la Paille va s’éteindre, mais l’esprit de la Paille continuera de vivre à travers de nouveaux projets. Pour l’instant, la page est blanche ». Les organisateurs assurent que la question de l’emploi des salariés fait partie intégrante de cette transition : « Nous voulons construire la suite en maintenant les emplois, car ils sont au cœur du projet. »
Un adieu festif, une renaissance en marche
Malgré l’émotion palpable, la conférence de presse s’est conclue sur une note d’espoir et d’énergie collective. « Faire partie de cette édition de légende, c’est appartenir à un moment unique dans l’histoire du festival » ont résumé salariés et bénévoles. Entre hommage, fête et transmission, la Paille 2026 s’annonce comme un événement à la fois symbolique et historique pour tout un territoire.
Un projet ambitieux relancé après trois ans d’études
Après plusieurs années de réflexion et d’études, le projet de vélodrome à Besançon refait surface avec une nouvelle dynamique. Porté par la collectivité depuis 2022, ce projet vise à doter la ville et le grand-est de la France, d’une infrastructure structurante pour le cyclisme et les sports indoor. Le budget estimé à 31 millions d’euros a été jugé réaliste et acceptable par les autorités locales.
Une implantation stratégique à Témis
Le futur vélodrome sera installé sur l’ancien terrain de rugby du quartier Témis. Ce choix d’implantation s’inscrit dans une logique de cohérence territoriale. Le vélodrome comprendra : Une piste en bois de 200 mètres avec une inclinaison de 46°, une capacité d’accueil de 1 500 spectateurs, un complexe sportif couvert au centre de l’anneau, dédié aux sports collectifs (handball, volley-ball, badminton) et individuels (gymnastique).
L'interview de la rédaction : Gilles Ory, Vice-Président à Grand Besançon Métropole, en charge des sports et des infrastructures sportives
Un calendrier de réalisation sur cinq ans
Le projet, mûri pendant trois ans, entrera en phase opérationnelle à partir de 2026 avec les travaux préliminaires. La désignation d’un maître d’œuvre et l’organisation d’un concours d’architecture précéderont les premiers coups de pioche, attendus après l’appel d’offres. La construction s’étalera sur cinq ans, couvrant l’ensemble du prochain mandat municipal.
Une étape politique décisive
Ce jeudi soir, les élus communautaires seront informés de l’état d’avancement du projet lors d’une séance de "porté à connaissance". Bien que le vote ne porte pas directement sur le lancement du chantier, cette étape marque une forme de validation politique. Le projet a déjà reçu un accueil favorable lors des conférences de maires et des réunions de bureau.
Le tribunal judiciaire de Besançon a prononcé, ce mercredi 5 novembre, la relaxe du maire, Jean-Louis Fousseret, et de son ancienne collaboratrice de cabinet, Alexandra Cordier, licenciée avant les élections municipales de 2020. Le jugement retient qu’aucune infraction pénale n’est caractérisée. Le licenciement, motivé par l’incompatibilité avec ses fonctions en période pré-électorale, ne constitue ni détournement de fonds publics ni prise illégale d’intérêt. La collaboratrice, qui avait créé une entreprise en 2021, a également été mise hors de cause concernant les accusations de fraude sociale et de travail dissimulé.
Cet après-midi, un accident impliquant deux piétons et une voiture s’est produit rue Charles-de-Gaulle à Saint-Vit. Un père et sa fille de 3 ans ont été percutés à environ 30–40 km/h. Le père de famille, blessé légèrement, a été transporté médicalisé vers le service de traumatologie de l’hôpital Jean Minjoz. La fillette, également blessée légèrement, a été conduite aux urgences pédiatriques, accompagnée de sa mère. La circulation a été rétablie à l’issue de l’intervention des secours.
Cet après-midi, un accident de la circulation s’est produit sur la RD437 en direction de Morteau, sur le territoire de la commune du Pays-de-Montbenoît. Une collision entre une moto et une voiture a coûté la vie à un motard suisse de 58 ans. Le conducteur de la voiture, également âgé de 58 ans, choqué mais non blessé, a été transporté au Centre Hospitalier Intercommunal de Pontarlier.
La Ville de Pontarlier, en partenariat avec la Société Publique Locale Territoire 25, a lancé cet été un ambitieux projet de reconversion urbaine : l’Agora des Remparts. Situé en cœur de ville, ce futur quartier accueillera une médiathèque, des logements, une cellule commerciale et les archives municipales réhabilitées. Le chantier, inscrit dans la Stratégie Globale d’Aménagement Urbain, a débuté en août 2025 après plusieurs années d’études et de concertation.
Pensé comme un lieu de vie partagé, le projet vise à renforcer les continuités piétonnes et à valoriser le patrimoine urbain. Le budget global de l’opération (aménagement et construction) s’élève à environ 16 millions d’euros hors taxes, dont 8 millions à la charge de la Ville. La future médiathèque représente à elle seule un investissement de 4,5 millions d’euros HT.
Selon une récente étude de l’Insee, l’espérance de vie en Bourgogne-Franche-Comté reste inférieure d’environ un an à la moyenne nationale : 85 ans pour les femmes, 79,1 ans pour les hommes. L’état de santé général y est moins favorable, avec 1 habitant sur 5 souffrant d’une maladie chronique.
La région compte 345 300 patients hypertendus (+1,4 %) et 139 000 diabétiques (+3,9 %). La mortalité prématurée, avant 75 ans, y est 4 % plus élevée, en lien avec les maladies cardiovasculaires, le tabac, l’alcool et d’autres causes externes. Il est bon de rappeler que la mortalité prématurée recule depuis 15 ans grâce aux efforts de dépistage et de prévention.